• Après 3 épisodes... Une réalisation de grand standing, une série avec pas mal de qualité et qui ne fait que commencer

     

    Des analyses de la série que nous partageons...

      

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    Une série différente.

    Touch, c’est l’histoire d’un jeune veuf et de son fils autiste, ce veuf est incarné par Kiefer Sutherland (les fans de 24 lèvent un sourcil).

    Son fils autiste semble avoir la possibilité de découvrir des paternes dans nos vies de tous les jours, et de pouvoir les influencer (un paterne étant un schéma, il aurait la possibilité de voir que toutes nos vies sont interconnectées et qu’en en modifiant une (en la Touch-ant), on peut modifier, améliorer celle des autres)(si vous êtes un minimum censé vous devriez être intéressé par ce concept).

    Le scénario se base sur une idée que n’aurait pas manqué de rejeter notre théoricien du chaos préféré à savoir Ian Malcom (de Jurassic Park pour les incultes). Si Ian nous disait qu’un battement d’aile de papillon à New York pouvait créer un ouragan à Tokyo (plus ou moins), notre jeune autiste Jake nous propose une tout autre version. Là où un évènement PEUT en entrainer un autre dans la théorie du Chaos, la théorie des paternes nous dit plutôt qu’un évènement VA en entrainer un autre. Et qu’en influençant les cause, on peut altérer les conséquences.

    Exemple :

    série touch kieffer sutherland 24 heroes tim kring autiste jake paterne schema chaos original réalisationSi X reçoit un coup de fil alors qu’il est en train de vérifier des bagages qui passent sur un tapis roulant, il ne verra pas que les bagages de Mr Y contiennent de l’alcool de contrebande. Y montera à bord de l’avion mais sera accueilli à son arrivée par l’agent Z, qui doit faire ces preuves aujourd’hui sous peine d’être licencié. Celui-ci trouvera l’alcool dans les valises.

    Si X n’avait pas eu ce coup de fil, jamais Z n’aurait pu faire ses preuves. Et là où c’est intéressant, c’est que ce coup de fil est un Touch, une modification entrainée par Jake, pour altérer le fil des évènements.

     

    Une réalisation de grand standing.

    Après 3 épisodes, quelques constats s’imposent, déjà, il est clair que la série a un GROS potentiel en termes de scénario, les idées sont riches, les possibilités vastes et l’univers intriguant. Cependant et parce qu’on est aussi là pour dire du mal, j’ai encore un peu de mal à voir où l’on nous mène, si le concept de la série est basé sur les schémas, j’ai justement de la difficulté à en trouver un en fond, comment ces trois épisodes sont ils imbriqués, qu’est ce qui se cache derrière tout ça.

    Mystère et boule de gomme. En espérant que l’on aura pas un pétard mouillé à la FlashForward

    série touch kieffer sutherland 24 heroes tim kring autiste jake paterne schema chaos original réalisationSi le scénario est encore balbutiant et nous réserve j’en suis sur pas mal de surprise, c’est en termes de réalisation que Touch sort son épingle du jeu. Pour être tout à fait honnête, je ne me rappelle pas avoir vu une aussi belle réalisation pour une série télévisée depuis bien longtemps. Lorsque j’ai vu l’épisode 1, je me suis dit : « ils ont encore tout mis dans le premier et ça va être miséreux dans la suite ». Et heureusement pour moi, il n’en a rien été, que cela soit dans l’épisode 2 ou dans le 3, la réalisation garde ce cap qualitatif. Les cadrages sont propres, bien pensé, toujours utiles, les lumières sont belles, et les personnages bien mis en valeur. Les décors et les lieux sont originaux, bien rendus et intelligemment décoré. On sent la série aux petits oignons, c’est du beau et bon travail et je me demande si l’équipe qui bosser sur Touch ne serait pas un tantinet maniaque  

     

    Vous l’aurez compris, nous sommes en face d’une série avec pas mal de qualité et qui ne fait que commencer. Dans la grande tradition des séries où les héros/anti-héros doivent résoudre les problèmes des gens, comme Code Quantum, demain à la Une, etc., Touch a clairement son mot à dire. On espère que la série saura trouver sa voix et son chemin, car avec autant de qualité il serait dommage de la voir se diluer ou se perdre dans les méandres d’un scénario indigent.

    Le texte complet sur : http://www.linkirl.fr

     

    Un Kiefer Sutherland qui tient le show en place grâce à sa force de conviction.

    Naïf et volontairement positif, Touch met en avant l'aspect très humain des personnages, en particulier de Martin Bohm interprété par un Kiefer Sutherland qui tient le show en place grâce à sa force de conviction. Son style volontaire et sa fragilité empêche le show de glisser dans le mélodrame poussif, le bonheur des autres trouvant écho dans son propre désarroi, sacrifiant son destin personnel à l'accomplissement de la mission donnée par son fils. Ce besoin de croire en l'autre est clairement la marque de cette série, donnant un divertissement agréable à contre-courant d'une tendance actuelle à un matérialisme froid et cynique. 

    Le texte complet sur serieall.fr

     

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    Touch a bien des ambitions

    Dès le troisième épisode, Touch laisse en tout cas apparaître qu’elle possède plus qu’une formule et qu’elle a bien des ambitions. Voilà de quoi rassurer, car le procédé pourrait devenir lassant, mais il y a clairement des choses à explorer sur la durée, à commencer par un approfondissement plus pertinent de ses protagonistes et de la façon dont ils sont connectés les uns aux autres grâce à Jake.

     critictoo.com

     

    Kiefer Sutherland est incroyable...

    « Le deuxième épisode de Touch contenait des coïncidences qui étaient un peu moins spectaculaires, mais pas moins ridicules. Tout spectateur rationnel aurait poussé des gloussements devant ce spectacle, s’il n’y avait pas une chose – Kiefer Sutherland est incroyable.

    J’avais toujours imaginé que c’était le format et les nombreux cliffhangers qui me tenaient accro à 24 – mais après réflexion, c’était Sutherland. Dans Touch, il est plus facile d’apprécier son magnétisme. Dans un spectacle qui semble s’appuyer sur une niaiserie quasi-religieuse et scientifique pour livrer son message à un monde brumeux, Sutherland apporte de l’humanité, de la vulnérabilité et une énergie gênée qui rend le tout beaucoup plus crédible et plus convaincant qu’il ne l’est vraiment.

    Franchement, je ne m’inquiète pas. Je vais encore regarder – mais seulement pour Sutherland. Touch semble destiné à rejoindre ma liste de spectacles auxquels j’adhère parce que j’aime un acteur ou un personnage ». Posted by Johnny Dee  guardian.co.uk

    Kiefer Sutherland est incroyable dans Touch / Kiefer Sutherland is amazing in Touch dans K/TOUCH (saison 1) vlcsnap-2012-03-24-18h14m55s4-300x168

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le confort d'une routine...

    Connu pour la série Heroes ou pour Crossing Jordan, Tim Kring est fréquemment passé du format feuilletonnant à une construction en stand alone plus classique. Ici, l'hésitation est perceptible pour Touch, l'auteur hésitant entre l'ambition d'une intrigue sur le long terme et le confort d'une routine moins risquée et plus fédératrice. Poussé par la politique actuelle des chaînes de refuser le format feuilleton, les auteurs se retrouvent face à un problème lié au déséquilibre entre une intrigue principale plutôt forte et des histoires annexes un peu trop simplistes. Une difficulté prévisible et inhérente au concept de base de la série qui fournit, malgré tout, un divertissement de qualité tenu par un casting impeccable.

    serieall.fr