• Premières impressions sur "Touch" Critiques

     

    Dans 2 jours

    Le gagnant de L’emmy Award Kiefer Sutherland

    C’est dur de lacher le regard de Touch - TV Guide

    Fascinant - USA Today

    Provocant - In Touch

    Un condensé d’action - Life & Style

    Réconfortant - Life & Style

    Intriguant - USA Today

    Vous devez voir ça - People Magazine


    Un bon démarrage pour la nouvelle série "Touch" qui rassemble 11.9 millions de téléspectateurs le 25 janvier sur la chaîne américaine Fox.

    Avec un taux de 3.9% sur les 18-49 ans, il s'agit du deuxième meilleur lancement pour un drama cette saison sur les 18-49 ans derrière le succès de ABC "Once Upon A Time" (4.0%).

    Le premier épisode de "Touch" enregistre un score nettement supérieur aux lancements de "Terra Nova" (9.22 millions, 3.1%) et "Alcatraz" (10.05 millions, 3.3%). Un score à relativiser car le pilote de "Touch" bénéficiait d'une excellente locomotive avec un nouveau numéro de "American Idol" qui a rassemblé 19.5 millions d'américains à 20h. Le divertissement perd 2.4 millions de téléspectateurs sur une semaine.

    audiencesusa.com

     

    En 2010, après plus de huit saisons passées à incarner l'indestructible Jack Bauer de 24 heures chrono, sur la Fox, Kiefer Sutherland s'éloignait finalement du petit écran, pour se consacrer un temps au cinéma (Melancholia, de Lars Von Trier). La même année, NBC annulait Heroes, au terme de quatre saisons à la qualité rapidement décroissante. Rendu responsable par les fans et les critiques : le showrunner Tim Kring, dont la méconnaissance totale du genre super-héroïque et de ses conventions, et les excuses constantes (souvent sans suite), avaient fini par sceller le destin du show.
    Elaborée par, Tim Kring, Touch devient le meilleur lancement pour un drama de la Fox de ces trois dernières années, et s'offre le deuxième meilleur démarrage de la saison, toutes chaînes confondues, derrière Once Upon a Time d'ABC (12,8 millions de téléspectateurs pour son premier épisode). Mercredi 25 janvier, 11,9 millions de téléspectateurs ont retrouvé donc l'acteur canadien dans sa nouvelle série Touch, qui sera officiellement lancée le 19 mars prochain.
    Le show a fait mieux que Terra Nova et Alcatraz, les deux autres séries évènements de la saison 2011/2012 de la Fox. Terra Nova avait enregistré 9 millions de téléspectateurs pour sa première, Alcatraz avait passionné 10 millions de personnes pour son lancement et Touch a fait bien mieux pour ses débuts. Avec 11,9 millions de fans, la série fantastique a visiblement été très bien reçue par le public. Il faudra cependant attendre la deuxième semaine de diffusion pour se faire une véritable idée du succès du programme avec Kiefer Sutherland.

    L'histoire porte sur Martin Bohm, un père célibataire veuf, qui est hanté par son incapacité à communiquer avec son fils de 11 ans, très perturbé depuis la mort de sa mère. Mais tout change le jour où il découvre que celui-ci est un petit génie, qui voit ce que personne d'autre ne remarque et qui est capable de connecter deux événements qui semblent ne rien avoir en commun à la base...

     

    La critique de melty.fr
    L'épisode pilote s'ouvre sur la voix off de Jake, le petit garçon de 11 ans, qui nous explique le raisonnement de son action. Il explique par un discours assez scientifique (auquel on ne retiendra absolument aucun nombre mais ce n'est pas grave parce que ça fait toujours classe à entendre) que chaque individu sur Terre sont liés entre eux et sont également liés par des probabilités mathématiques qui permettent de les faire se retrouver à un moment ou un autre de leur vie. Il a donc pour mission de résoudre ces équations dont lui seul a le secret. La base de la série est clairement posée, qui plus est avec la voix de Jake qui nous dit pourtant qu'il n'a pas prononcé un seul mot depuis sa naissance. Le spectateur a donc le privilège de l'entendre et de comprendre un peu comment il raisonne. Il faut avouer que l'histoire ressemble pour le moment fortement à Numbers, la série qui mettait en scène un mathématicien qui aidait le FBI à résoudre des crimes en se reposant uniquement sur les théorèmes, équations et probabilités mathématiques. Cette fois, il ne s'agit pas d'un mathématicien, mais d'un enfant autiste… Au fil de l'épisode on remarque qu'il s'agit en fait d'un scénario beaucoup plus complexe et drôlement mieux mené !
     

    Jake et son père Martin :
    Le pilote sert forcément à présenter les différents personnages. On découvre d'abord la relation entre Jake et son père, Martin, joué par Kiefer Sutherland. On découvre l'enfant perché en haut d'une tour cellulaire. C'est la 3ème fois ce mois-ci, et Jake déclenche à chaque fois l'alarme du système de sécurité à 3h18, s'arrête devant un bus dont le numéro est le 318 etc, bref ce chiffre semble donc être le problème "mathématique" du jour à résoudre pour essayer de comprendre ce que cherche Jake… Dans le même temps, pour Martin, la gestion de son fils est de plus en plus difficile puisqu'il a en plus sur le dos les services sociaux qui se posent également des questions sur la capacité de Martin a pouvoir continuer d'avoir la garde de Jake, de plus en plus instable. On apprend alors que Jake ne supporte pas d'être touché par qui que ce soit, le titre de la série prend alors tout son sens. On découvre ensuite qu'il est parvenu à savoir à l'avance les chiffres gagnants qui sont sortis au loto. Martin semble un peu dépassé par la situation, il doit en plus gérer l'absence de sa femme, morte lors du 11 septembre dans les tours jumelles du World Trade Center.

    La critique de serietv.me

    Un épisode pilot particulièrement riche qui propose un démarrage intéressant avant d’opter pour un récit singulier et pas totalement maîtrisé.
    Une divine proportion qui définit l’équilibre du monde
    Martin Bohm avait une carrière et une famille avant les évènements du 11-09 où son épouse a péri dans l’une des deux tours, le laissant seul avec Jacob, son fils autiste obsédé par les nombres et la recherche du lien logique entre les évènements. Seulement, le jeune garçon est trop imprévisible, demandant une attention de tous les instants en obligeant son père à sacrifier sa vie dans l’espoir d’établir un jour le contact, leur seule relation reposant sur les téléphones portables qu’il rapporte à son fils de son travail. Pendant ce temps, une succession d’évènements tragiques, drôles et imprévisibles vont lier Martin à différentes personnes de chaque recoin de la planète.

    Résumé de la critique
    Un épisode inégal mais concluant que l’on peut détailler ainsi :
    •     l’histoire d’un père touchante portée par un formidable Kiefer Sutherland
    •     un démarrage très convaincant pour un récit légèrement dispersé
    •     un final poussif et inutilement démonstratif 
    •     un pilot qui joue avec le feu


    La théorie des grands nombres pour deux solitudes

    Difficile de présenter Touch tant la série propose différents visages, à la fois fascinante, touchante, parfois pathétique ou énervante. Comme tout pilot, l’épisode est maladroit, possède quelques longueurs, mais contient aussi de nombreuses bonnes idées qui font sa singularité, avec en premier une intrigue principale centrée sur un père Martin Bohm et son fils Jacob. Atteint d’autisme, le jeune garçon ne parle pas, hormis par le biais d’une voix off pas très judicieuse, servant à donner du sens à une première partie très conceptuelle.
    Ce duo père – fils est la réussite de l’épisode, au-delà de cette fascination des auteurs pour une vision simpliste des probabilités, offrant à Kiefer Sutherland un rôle poignant dans lequel il excelle. Confronté à un fils qui refuse le contact physique et l’échange affectif, il incarne un homme en souffrance, donnant un amour inconsidéré à un garçon qui ne lui répond pas. Plus qu’une histoire de hasards et de coïncidences, Touch raconte la douleur et la peine d’un homme qui essaie de comprendre les signaux que son fils lui envoie, cherchant à saisir les nuances d’un langage dont il ne possède aucune clé.
    Dès que le récit s’attarde sur ce duo, la série captive, émeu terriblement, posant une relation d’une grande complexité entre un adulte qui cherche le moyen d’exprimer son amour et un garçon, trop occupé à regarder le monde comme un ensemble pour s’intéresser au singleton isolé qu’est son père. L’univers de Touch se fonde sur cette opposition entre un personnage profondément humain et réactif et Jake, enfant très cérébral enfermé dans un mutisme où les nombres sont les signes du destin, s’incarnant ici dans une obsession pour 318.
    Les circonstances vont faire que celui-ci va réapparaître à plusieurs reprises, se répétant encore et encore, poussant ce père à comprendre que son fils parvient à anticiper les enchaînements entre les causes et les conséquences. L’univers s’articule alors à ses yeux autour de points nodaux, des instants particuliers qui vont servir de centre de gravité à une suite d’évènements en cascade  donnant son architecture au récit.
    21 – 34 – 55 – 89 – 144 – 233 – 377 – 610
    Pour ceux qui l’ignorent, la suite de nombres ci-dessus est un morceau de la séquence de Fibonacci, suite très connu objet d’une grande fascination à cause de sa relation avec le nombre d’Or. Le lien avec Touch repose dans la conception très mathématique de l’univers selon Jake, surtout que la grande quantité d’êtres humains interconnectés par les portables et réseaux sociaux permet par le biais de la loi des grands nombres aux lois de la logique de s’exprimer. Pour faire simple, le hasard ou la destinée vue à une grande échelle obéissent à des règles mathématiques précises et immuables qui donnent l’illusion d’un univers déterministe.
    Au-delà de l’histoire singulière entre un père et son fils, Touch raconte une intrigue à l’échelle mondiale où des inconnus se croisent, se rencontrent, influant involontairement sur la destinée des autres. On retrouve là comme dans Heroes le goût de Tim Kring pour les récits en éventail, racontant une histoire au niveau mondial liant plusieurs personnages sans relation les uns avec les autres. Il ne s’agit pas ici de raconter une intrigue, mais des instantanées d’une existence, prenant comme pivot le personnage de Simon, un homme à la recherche de son portable disparu et des photos de sa fille décédée qui sont à l’intérieur.
    Là-dessus, de nombreuses intrigues vont venir se greffer, petit moment d’existence plus ou moins passionnant pendant que ce téléphone fait le tour du monde, du Japon à l’Irak, colonne vertébrale d’une intrigue morcelée et singulière. Les enchaînements sont parfois maladroits, mais le bon mélange entre drame, comédie et suspens donne au final un épisode plaisant à suivre jusqu’à un final plutôt touchant qui vient clôturer ces différentes storylines. Comme un kaléidoscope réunissant des morceaux de destinée, Touch évoque la quête désespérée de ceux qui ont tout perdu et vont, par le biais du hasard, retrouver l’objet de leur recherche.
    Une série à part, mélange des genres assumé, qui cherche à offrir une vision de la mécanique du hasard, mais qui échoue à donner une vraie crédibilité à ce qui apparaît par moment comme de grosses ficelles narratives. Malgré ses atouts indéniables, Touch possède de gros défauts, ceux d’un pilot maladroit qui veut trop bien faire, offrant un final à la structure trop parfaite pour être vraiment crédible. 
    Un récit qui cherche trop à convaincre
    Si le portrait de Touch semble jusqu’ici idyllique, faute est de constater que la série de Tim Kring n’est pas exempt de tout reproche, offrant plusieurs intrigues assez inégales. Celle d’Abdul, jeune adolescent perdu en Irak à la recherche d’un moyen d’aider sa famille est loin d’être convaincante, offrant une construction artificielle et des enchaînements maladroits pour arriver à un climax ridicule sur fond de terrorisme. Un exemple des défauts récurrents de Tim Kring, incapable d’échapper à sa volonté de verser dans le cliché mélodramatique un tantinet grotesque.
    Les autres histoires vont se révéler plus cohérentes, offrant des enchaînements parfois judicieux, parfois ridicules, donnant l’impression d’une histoire en dents de scie, passant du sympathique au vulgaire. Ainsi, le final divisera les spectateurs, émouvant pour ceux qui oseront fermer les yeux sur les grosses ficelles du scénario ou vulgaire pour ceux  qui y verront un abus d’une mécanique des coïncidences assez tirée par les cheveux. Difficile donc de prédire la réaction devant Touch, série dotée d’une vraie ambition et d’une grande richesse, mais qui perd de sa force dès qu’elle s’éloigne trop longtemps de son duo vedette.
    Car de toutes ces intrigues qui traversent l’épisode, c’est sans nul doute celle du père de Jake qui attire le plus l’attention, confronté à plusieurs reprises à un homme mystérieux incarné par Titus Welliver. Un homme qui va se trouver avoir une connexion directe avec la mort de sa femme lors des attentats du 11 septembre, idée intéressante qui aurait mérité d’être exploitée sans tout ce jeu un rien prétentieux sur les liens de cause à effet. Une storyline qui gagnerait à plus de simplicité, tenue à flots par les comédiens qui parviennent à donner une vraie incarnation à une histoire qui cherche trop à éblouir et oublie de raconter.
    Le jeu dangereux du déterminisme
    Avant d’aborder Touch du point de vue mathématique dans la suite de la critique, un problème plus matérialiste apparaît à la fin de cet épisode séduisant en apparence, mais très prétentieux dans ses tics de construction. En effet, si l’histoire est sympathique par son originalité, la construction d’une série complète sur un tel format de récit semble suicidaire, donnant une suite de mini-sketchs plus ou moins bien emboîtés les uns dans les autres. De plus, la connotation religieuse inévitable que va prendre la série en essayant de donner du sens au hasard risque de transformer un concept ambitieux en délire prétentieux.
    En conclusion, un show surprenant nous propose un pilot riche de personnages touchants, surtout Martin Bohn porté par un Kiefer Sutherland incroyable qui apporte à son rôle une vraie intensité. La forme du récit, assez ingénieuse et soignée, offre un spectacle original, mais ne parvient pas à proposer des personnages suffisamment crédibles et touchants pour convaincre. En cherchant un sens dans les enchaînements de plusieurs destins, Touch joue dangereusement avec l’idée du déterminisme, en opposition totale avec le concept de probabilité dont il croit s’inspirer.

    J’aime :
    •     Kiefer Sutherland remarquable
    •     l’intrigue principale autour de la relation père – fils
    •     l’épisode original et élégant dans son principe
    Je n’aime pas :
    •     un final trop prétentieux à la recherche de l’émotion facile
    •     les fils du scénario particulièrement visibles qui nuisent à la crédibilité de l’ensemble
    Note : 13 / 20


     

    La critique d’excessif.com
    Soyons très clairs : à l'instar de certaines de ses inspirations, Touch est particulièrement tiré par les cheveux, et met à l'épreuve la suspension d'incrédulité du public, dès lors que coïncidences, hasards et connexions improbables se multiplient. Et si ce pilote se laisse regarder sans déplaisir, le spectateur avisé y reconnaîtra la patte d'un Kring en mode Heroes, usant de grosses ficelles narratives, émotionnelles et musicales pour faire illusion à l'écran.
    De quoi rester méfiant, d'autant qu'au terme de ce premier épisode, la majorité des personnages récurrents manque cruellement d'épaisseur : à trop s'attarder sur la destinée des « interconnectés », Kring néglige sa distribution régulière, bien souvent réduite à deux phrases de dialogue.
    Reste que Touch a ses chances, si son showrunner parvient à conserver une direction claire et cohérente, tout en développant solidement ses personnages principaux. La Fox croit clairement au projet, et Sutherland devrait assurer, dans un premier temps, des chiffres d'audience honorables. La série de la rédemption pour Tim Kring... ou bien une nouvelle débâcle en perspective ? À suivre...

     

    La critique de Télérama
    Grotesque ? Absolument. Amusant ? Certainement. Sur cette idée capilotractée, Kring construit à la fois un suspens à la M. Night Shyamalan (sauf qu’ici, contrairement au Sixième Sens, le gosse voit des gens bien vivant), un hymne à l’unité planétaire (un critique américain a comparé Touch au tube We are the World) et un drame familial. Car Jake, pour mener sa quête, a un allié de poids : son père, Martin. Quand on sait que c’est Jack Bauer… pardon, Kiefer Sutherland en personne qui l’incarne, on se dit qu’il a fait le bon choix. Et la quête chiffrée de devenir le moyen de rapprocher père et fils, après onze ans de silence – la mère est morte dans les attentats du 11 septembre, ce qui n’a rien arrangé.
    Comme Heroes à l’époque, Touch veut donc jouer sur tous les niveaux, émotion, action, fantastique… Un choix risqué, qui s’est traduit pour la série de superhéros par une dispersion scénaristique fatale. Touch s’en sortira sans doute mieux, car si elle propose encore un grand nombre de personnages (dispersé aux quatre coins du monde et s'exprimant dans de nombreuses langues, anglais, arabe, japonais…), son cœur est réduit à trois héros, Jake, Martin, et Clea, une éducatrice qui prend Jake sous son bras. Pour apprécier la série, il faut une prédisposition pour les histoires improbables et un poil ampoulées. Tim Kring n’a pas peur d’en faire des caisses, et ce seul pilote propose une demi-douzaine de scènes gonflées aux violons.
    Aussi artificiel tout cela puisse paraître, on veut y croire. L’optimisme de Kring est contagieux, et son sens du dramatique fait mouche. A défaut de pleurer, on sourit, tantôt touché, tantôt amusé. Kiefer Sutherland, de retour à la télé après l’arrêt de 24 Heures Chronos, hurle quelque « damn it » bien sentis (et s’appelle Mr Bohm, prononcez « baôm », pas si loin de Bauer, prononcez « baôeur »), galope dans tous les sens, et fait le boulot. Les autres personnages (dont un vieux sage incarné par Danny Glover) sont encore squelettiques, mais on espère les voir s’épaissir. Reste à savoir combien de temps les calculs fantastiques du petit Jake pourront porter la série. Espérons que les téléspectateurs américains laisseront le droit à Tim Kring de développer son idée si ridicule et pourtant si plaisante.

     

     

    La critique du Monde.fr

    Touch ou la théorie des nombres

    Il n'aura fallu que très peu de temps à "Jack Bauer" pour rebondir après la fin de ses aventures en 2010. La série "24 heures chrono" à peine enterrée, la Fox a déjà trouvé la parade pour Kiefer Sutherland, recyclé pour l'occasion en père de famille, veuf et totalement dépassé par son fils autiste. Le 25 janvier 2012, ils étaient d'ailleurs nombreux aux États-Unis à avoir réservé leur soirée pour ne pas manquer la diffusion de l'épisode pilote de cette nouvelle série TV intitulée "Touch".

    Au-delà du rôle d'un papa bouleversé par la disparition de sa femme dans l'une des tours du World Trate Center à New York, le 11 septembre 2001, Kiefer Sutherland incarne dans cette série un personnage à fleurs de peau, face à son fils d'une dizaine d'années. Ce dernier est non seulement muet, comme le sous-entend le titre de la série il ne faut pas non plus le toucher, mais il a surtout un don extraordinaire.

    Un génie que l'on prête parfois, à tort ou à raison, à des personnes atteintes de cette maladie qu'est l'autisme. Comme enfermé dans son propre monde, le jeune garçon est capable de percevoir toutes les connexions électromagnétiques qui nous relieraient tous, et à toutes choses composant l'Univers. Une autre perception de l'espace-temps, mise en relief par les chiffres, les nombres et la diffusion de l'information.

    Les scénaristes n'y vont pas de main morte. Ils se lancent, tête baissée, dans un improbable sac de noeuds, jusqu'à déterrer une vieille théorie du XIIe siècle pour appuyer leur récit. Mais après la diffusion du premier épisode, sans prendre de risques, on peut légitimement dire que Tim Kring, le créateur de "Touch" et de "Heroes" également, veut nous plonger dans ce qu'on appelle "la théorie des nombres". Il l'a subtilement combinée à une autre théorie dite de "l'information", le tout fraichement servi avec le rêve universel et récurant de prédire l'avenir.

    Alors, il est inutile ici de nous prêter à une quelconque explication scientifique sur ces deux théories, tant elles sont imbuvables, pour ne pas dire incompréhensibles. Espérons simplement que la suite de cette série événement sera à la hauteur du casting (Kiefer Sutherland, Danny Glover) et de l'ambition que l'on aura bien voulu lui prêter.

     

    La critique de reviewer.fr
    Touch est un drama qui nous promet un mélange savamment dosé entre émotion, courses contre la montre et éléments scientifico-fantastiques. Dans la peau du père au bord de la crise de nerfs et désespérément en demande de contact humain, Kiefer Sutherland joue son rôle à la perfection. Et, si pour l’instant on n’a vu Danny Glover que quelques minutes, on peut d’ores et déjà se réjouir de sa présence au générique. Rien à redire jusqu’ici, Touch est émouvante, même si l’on a parfois la désagréable impression que Tim Kring tente de nous extirper des larmes de force. Mais ne nous plaignons pas trop, même un trop plein de tendresse, c’est toujours ça de gagné !

    Là où l’on est moins conciliants, en revanche, c’est lorsque Kring sort ses gros sabots pour nous marteler, de façon X ou Y, que oui, tout le monde est connecté et que la destinée n’est qu’une immense équation mathématique. Ou, plus précisément (coucou les matheux !), une suite de Fibonacci. La théorie de l’effet papillon était d’ailleurs au cœur de la série Heroes, plutôt bien foutue à ses débuts mais qui a fini la tête sous l’eau, noyée dans des intrigues sans queue ni tête.
    Tim Kring avait usé le filon jusqu’à la moelle. Hélas, pour le cas de Touch, de sérieux défauts dans l’écriture transpirent dès ce pilote. Les connexions entre les personnes, situées aux quatre coins du globe, sont ultra tirées par les cheveux. Des grosses ficelles qui, à l’écran, nous sautent au visage. Le scénariste oublie de s’effacer du schéma en arrangeant ces rencontres à sa sauce.
    Parce que oui, pour faire le rapprochement, bien pratique au demeurant, entre un anglais qui perd son téléphone, une aspirante popstar, et un petit kamikaze prêt à se faire sauter en plein jour de marché, il ne faut pas y aller avec le dos de la cuiller.
    En somme, Touch parviendrait à nous toucher (fallait bien la faire celle-là !) si elle ne s’embourbait pas dans des théories abracadabrantesques qui trahissent l’intervention du scénariste omniscient et omnipotent. Reste une mythologie qui se dessine à l’horizon, et qui devrait faire chauffer les cerveaux des internautes comme Lost avait pu le faire avec sa mystérieuse combinaison de chiffres.

     

    La critique de slate.fr
    J’ai de la sympathie pour Tim Kring, parce qu’Heroes, malgré son naufrage, me semble avoir été une série importante, et qui comptera. J’ai aussi de la sympathie pour Jack… damn it… pour Kiefer Sutherland, un acteur pas si mal enfermé à tout jamais dans la peau d’un agent au téléphone à batterie illimitée. Ceci étant dit, le coup du gosse autiste qui prévoit l’avenir (et non qui prédit, nuance) à coups de calculs mathématiques, ça me faisait bien marrer.


    Ce que je pense du pilote : Ça m’a en effet bien fait marrer, mais je ne dis pas ça pour être méchant. Simplement, Touch est aussi improbable que réjouissante. Tim Kring est fasciné par les connexions entre humains, la puissance des technologies (ici, c’est “Save the cellphones, save the world”) et la possibilité de faire le bien par une somme de petites choses. Comme dans Heroes, c’est la planète entière qui se met en mouvement dans Touch, à la mode battement d’ailes du papillon. Si l’on peut accepter le côté boursouflé de son propos, Touch a un petit côté “we are the world” touchant, voire parfois émouvant. Son aspect thriller n’est pas désagréable non plus, totalement artificiel mais amusant. Enfin, Sutherland (qui lâche deux “damn it” qu’on n’imagine pas sans référence à 24) n’est pas mal du tout — même s’il faudra du temps pour ne plus voir Jack…
     

    Ma note : 6,5/10 pour l’esprit universel de Kring, ses dialogues en arabe et en japonais, et la franchise cul-cul mais touchante de son histoire surnaturellement humaine.

     

    La critique de cadebordedepotins.over-blog.com

    Tim Kring, après Heroes revenait donc sur le devant de la scène américaine avec un pitch de série pour le moins original et intriguant : un enfant peut prédire le futur dans des nombres. Alors au début, comme ça, on peut se dire clairement que l’on se moque de nous, mais… c’est très intriguant et on a envie de savoir ce qui se trame derrière tout ça. Tim Kring a écrit un bon pilote, ressemblant plus à un bon film de 50 minutes (oui, car le pilote a une durée de presque une heure) avec un début, un milieu et une fin qui laisse des perspectives d’avenir intéressantes (on a envie de connaître la suite). Tim Kring n’a pas pu s’empêcher la petite référence à Heroes quand à Tokyo une jeune femme parle d’un certain Ando. Sur le coup, je me suis dit : il est fort quand même. C’est à Francis Lawrence, le réalisateur de De l’eau pour les éléphants et de Je suis une légende que Tim Kring a fait appel pour réalisé le pilote de Touch. Je dois avouer que c’était une excellente idée. Les images sont claires et magnifiques. J’ai passé un très beau moment. Du cinéma (quand on sait qu’il a aussi réalisé le pilote de Kings… on comprend mieux cette patte).


    Le pilote débute de façon logique, avec des explications plutôt scientifiques sur le fait que blablabla tout le monde est connecté ensemble comme des téléphones les uns aux autres, que notre destin c’est comme un coquillage, … Bref, c’est pas ce qu’il y a de mieux mais d’une part cela permet de présenter le personnage principal qui est l’enfant, Jake Bohm, mais surtout cela permet d’entendre sa voix (étant autiste, on ne va entendre que ses pensées bien évidemment). Jake est un bon personnage, assez passif dans l’intrigue de la série finalement puisque c’est son père, Martin Bohm, incarné par Kiefer Sutherland qui fait tout le spectacle. Ce dernier est vraiment toujours aussi bon et ça fait plaisir à voir. En tout cas, j’ai hâte de voir la suite rien que pour voir encore Kiefer tenter de sauver des gens. Qui dit pilote, dit présentation des personnages. On nous introduit une jeune femme des services de l’enfance, Clea Hopkins incarnée par la très jolie et très sympathique Gugu Mbatha-Raw ou encore le brillant personnage de Arthur Tiller incarné par Danny Glover. Ce dernier fait sa grande arrivée dans le monde des réguliers de série (déjà apparu en guest dans des séries comme Leverage par exemple).


    Touch nous en met plein la vue et notamment avec cette histoire de téléphone perdu par le père d’une petite fille qui contient des photos qu’il pourrait jamais revoir si il ne remet pas la main dessus. Ce qui m’a touché dans cette histoire c’est cette fin. J’en ai encore les larmes aux yeux. Le père qui voit les photos de sa fille affichées sur le building de Tokyo. Il fallait quand même le faire mais c’est ça aussi la beauté de Touch. Petit à petit la série nous prend dans ses filets. Au début c’est correct, classique et puis petit à petit on se laisse prendre au jeu et puis c’est aussi la beauté qui fait beaucoup. Je ne veux pas dire mais la famille Bohm a un loft magnifique (heureusement qu’ils ont pris le soin de justifier ça sur le fait que la femme de Martin Bohm, décédée dans les attaques du 11 septembre et qui a laissé derrière elle un bon petit pactole. Clairement, les décorateurs se sont donnés à cœur joie. L’épisode nous présente également un personnage intéressant en la personne de Titus Welliver. Ce dernier s’avère finalement être le dernier a avoir vu la femme de Martin en vie. Cette histoire aussi était très touchante.


    Au final, Touch livre un bon film. Cette aventure familiale est de toute beauté et j’ai déjà envie d’en voir plus. Cette mi saison américaine regorge de bonnes surprises sur les networks (Alcatraz déjà, puis Smash) et forcément, j’ai déjà hâte de voir les prochaines (The River, Awake). Je comprends pourquoi Kiefer Sutherland a sauté sur l’occasion (il avait dit qu’il avait accepté cette série car dès qu’il a lu le script il s’était dit « Je ne peux pas refuser ça »). Et il a eu raison. En père de famille (tout comme dans 24 finalement) il tente une nouvelle fois de sauver des gens mais pas forcément le monde ou son pays. C’est une belle leçon d’humanité ce premier épisode, avec toute la morale familiale américaine qu’il y a derrière bien évidemment. Tim Kring pourrait même avoir fait une meilleure série que Heroes si jamais la suite de la saison ne plonge pas dans les incohérents stand-alone (car oui, Touch sera en format stand-alone et non pas une série feuilletonnante malgré quelques pans d’histoire forcément reliés). Rendez vous en mars donc, pour la suite de Touch. FOX prend un grand risque en nous faisant patienter autant.


    Note : 9/10. En bref, un épisode de toute beauté dans tous les sens du terme et une série qui porte très bien son nom, bien au-delà du fait que l’enfant ne veut pas être touché, c’est avant tout une aventure émotionnelle et touchante.

    La critique de seriesaddict.fr

    Quelques mois après la fin de Heroes et de 24, revoici Tim Kring et Kiefer Sutherland réunis sur un nouveau projet de science fiction, une nouvelle fois sur la FOX qui, après Fringe, Terra Nova ou Alcatraz, semble avoir pris goût à ce genre. Des deux séries citées précédemment, le pilot de Touch tisse des liens étroits avec Heroes, nous allons en reparler.

    Kiefer Sutherland interprète Martin Bohm, ancien grand journaliste qui, après avoir perdu sa femme dans les attentats du World Trade Center, se voit obliger de s’occuper seul de Jake, son fils autiste, qui n’a pas dit un mot depuis sa naissance. Le postulat de départ pouvait faire craindre le pathos, surtout lorsqu’on se souvient du manque de finesse de Tim Kring, mais il y a dans ce pilot ce qu’il manquait à la séries de super-héros : un bon acteur. J’ai trouvé notre ex-Jack Bauer très juste dans cet épisode, on sent bien le poids de la fatigue sur ses épaules, la difficulté d’un père à s’occuper d’un enfant autiste tout en gérant, bien que dix ans après, les répercussions de la mort de sa femme. Sur ce point-là, l’alchimie entre le père et le fils (interprété par le jeune David Mazouz) fonctionne et j’ai été ému par Kiefer. Un bon point pour la série donc.

    Malgré tout, Touch n’est pas une série « sociale », elle ne traite pas de l’intégration des autistes dans les familles et la société, comme pouvait le faire The Shield par exemple qui avait aussi abordé ce thème là. Nous avons affaire à une série de science fiction, où l’autisme n’est en fait qu’un effet d’une évolution humaine. Nous constatons très rapidement que Jake est intéressé par les nombres, et qu’il est capable de comprendre les schémas de fonctionnement des choses. Jake fait un peu penser à ce personnage de la série Alphas qui était lui-aussi « à la marge de la société » et pouvait, en analysant les différentes variables de l’univers, « prédire » le futur. Mais Jake ne parle pas, ça serait trop facile, et c’est donc à son père de comprendre la signification de ces listes de chiffres.

    Deux choses sont à retenir ici : j’avais un peu peur de voir un succédané de 24, où Martin Bohm aurait passé son temps à courir et à sauver les gens, une fois les nombres écrits par son fils décryptés. Ce n’est pas le cas, ce n’est même pas lui qui sauve les 25 enfants du bus en feu, mais un pompier (notre bon vieux Titus Welliver) qu’il n’a fait que croiser et « retarder ». Martin Bohm n’est pas un surhomme, juste un père qui se rend compte des capacités de son fils et qui va essayer de faire au mieux pour les utiliser.

    Ce dont j’ai peur avec ce schéma, c’est que nous ayons chaque semaine une personne à sauver, avec un fil rouge sporadique : si cela se passe comme ça, on peut être sûr que la personne à sauver le sera chaque semaine (nous sommes sur la Fox). Pour l’instant, je ne présumerai pas de la suite, mais il faudrait une vraie histoire développée sur la saison pour que la série prenne vraiment son envol. Or nous savons quel est le sort des séries feuilletonantes en ce moment à la télévision US.

    Deuxième chose que je voulais souligner pour ce pilot, et c’est en cela que la série ressemble à Heroes, c'est le fait que quelque soit l’endroit où vous vivez, vous êtes potentiellement lié à n’importe quelle personne sur cette planète, et vos actions, même les plus infimes, auront des répercussions. Nous assistons, grâce au voyage d’un téléphone portable à travers le globe à la manière dont les gens peuvent être reliés entre eux.

    Alors oui, cela est parfois tiré par les cheveux, oui cela se termine dans du pathos un peu mal choisi avec la storyline de ce jeune garçon irakien, mais j’ai trouvé ça plutôt intéressant. Certes, nous ne savons pas où nous allons mais j’ai aimé être baladé, comme ce téléphone, au gré des sacs de voyages (à noter que c’est Jake qui une nouvelle fois est l’élément déclencheur de tout cela, et permet au jeune irakien de survivre, puisque c’est à cause de lui que Martin oublie le téléphone au début de l’épisode et que tout s'enclenche).

    Je pense que cette storyline a été faite pour le pilot, pour illustrer cette théorie du chaos et pour nous montrer comment les gens sont reliés entre eux. Une nouvelle fois, je ne sais pas si une telle chose sera renouvelée dans la série, mais j’ai plutôt aimé ça, cette idée qu'il existe une main invisible qui régit le cours des choses est très porteuse si elle est bien utilisée.

    Ce pilot de Touch est donc tout à fait agréable à regarder, il faut se laisser emmener, ce que j’ai fait sans trop réfléchir aux incohérences (car il doit y en avoir) que la complexité de l’intrigue entraine forcément. De plus, et j’ai commencé par ça parce que c’est avant tout ce qui m’a marqué, j’ai été très touché par l’humanité que dégage Kiefer Sutherland dans sa relation avec son fils. Après l’indestructible Jack Bauer, il endosse parfaitement le costume de l’homme banal, pris dans une toile et une suite d'évènements qu’il ne comprend pas tout à fait.


    La critique de chats-en-serie.blogspot.com

    La construction du pilote est en effet originale, tant et si bien que l'on ignore si les épisodes suivants seront calqués sur son modèle. Touch allie ainsi la force d'un très bon premier jet à l'incertitude crée par un scénario dont on ignore les ambitions.

    Ce qu'il faut savoir pour commencer : Touch est une démonstration de la théorie du chaos car son pitch part du principe que l'ensemble de la population de la planète est en interaction constante. Des événements sans lien apparent font en réalité partie d'un schéma complexe qui rend, conséquemment, l'avenir prévisible.

    On nous laisse penser, tout au long du pilote, que Jake est atteint d'une forme poussée d'autisme bien que le mot ne soit jamais prononcé : Martin l'élève seul depuis que sa femme est décédée et rencontre de plus en plus de difficultés avec son fils qui ne dit jamais rien et refuse d'être touché. Jake présente toutefois de grandes affinités avec les chiffres, qu'il aligne à longueur de journée dans des cahiers, ainsi qu'avec les téléphones portables auxquels il fait faire toutes sortes de choses intéressantes : petit à petit, Martin se rend compte que Jake tente en réalité de communiquer et se prend à déchiffrer le jeu de piste crée par son fils.

    Le pilote nous montre en parallèle, grâce au voyage très poétique d'un smartphone perdu dans un aéroport de Londres, comment s'articule la théorie du chaos : de nombreux inconnus n'ayant aucune incidence sur la trame principale sont ainsi mis en scène. L'effet "brouillon" et les incohérences auxquelles on pourrait s'attendre ne sont pas au rendez-vous, ce qui fait qu'on suit l'épisode de bout en bout avec une certaine avidité, sans marquer de pause pour gueuler "What is the fuque". Au contraire, ces multiples "tranches de vie" sont très efficaces : la multiplication d'instantanés atteint l'effet recherché et dépeint finalement l'humanité dans ce qu'elle a d'universel. Les connexions qui s'établissent sont logiques mais suffisamment inattendues pour provoquer un pincement au coeur, un frisson, un sourire chez le spectateur et ça, mes petits, c'est juste formidable.

    La focale étant double, l'autre pan du pilote est consacré à Jake et son père : là encore, une succession de contacts entre les personnages mène à un véritable dénouement de situation (que je ne vous dévoile pas, hein, mais que j'ai trouvé bien sympathique). Ceci dit, à l'issue des cinquante minutes, nous sommes face à une situation qui peut partir en tous sens et je n'ai pas d'idée claire quant à ce qui est précisément envisagé pour le reste des épisodes. 

    La première saison de Touch ne comportera que treize épisodes ce qui a priori est une bonne chose : cela réduit les chances que l'on se retrouve avec une série qui met de côté émotion et esthétique au profit d'une action frénétique. Le danger, c'est en effet que chaque épisode se contente de nous montrer Kiefer lancé par son gamin courir après des gens pour les sauver, ou après des méchants pour les empêcher de braquer des petites vieilles. Je fais clairement partie de ceux qui votent pour que l'intrigue parallèle, celle qui comporte des inconnus, devienne si ce n'est une constante au moins un phénomène récurrent dans la série ; cela permet de se détacher du pitch et du tout petit casting de trois protagonistes (oui il y a une assistante sociale insignifiante au milieu de tout cela mais je n'avais pas envie d'en parler). S'intéresser à des situations, des personnages qui ne font qu'apparaître brièvement, élargir le rayonnement du scénario à l'extrême donne une portée presque cinématographique à la série et nous fait garder à l'esprit l'essentiel du présupposé de Touch : toutes nos actions ont des conséquences, des répercussions infinies dépassant de loin le champ de nos perceptions.